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    Res Publica

    Pourquoi un logiciel de vote électronique ?

    Parce qu'il y en a peu, et qu'il y en a encore moins accessibles au citoyen lambda. Parce que c'est amusant, parce que c'est un challenge technique.

    Par amour de l'art, et parce qu'il y a quelque chose d'éminemment frustrant dans le vote habituel : on ne peut pas se tromper. Les exemples d'erreur de vote existent : au Parlement Européen comme à l'Assemblée Nationale, il n'est pas si rare que nos députés se trompent de vote. Et actuellement, impossible de revenir en arrière.

    Restaurer la confiance

    La première décennie du 21ème siècle a vu grossir le rejet citoyen du vote électronique. Les Pays-Bas ont arrêté le vote électronique en 2008, tout comme l'Allemagne et l'Irlande.

    Ce rejet était justifié par les exploits de chercheurs en sécurité qui démontraient une facilité de fraude majeure par les hommes de l'art.

    Par construction, il est impossible - dans un vote électronique standard - pour les votants de vérifier que le décompte final tient bien compte de leur voix. A contrario, Res Publica s'attache à offrir au votant de personnellement pouvoir recalculer tous les paramètres du vote. Et quand bien même le logiciel lui-même ne serait pas digne de confiance, les votants peuvent aboutir aux résultats par eux-même.

    Résister aux attaques

    Res Publica exploite pour l'instant un système de signature électronique standard. Mais ce n'est pas limitatif : toute procédure de signature électronique est utilisable. Par ailleurs, ce projet est basé sur une architecture qui peut être décentralisée. En conséquence, il n'y a pas de serveur à faire tomber pour empêcher une élection.

    Une idée directrice de ce système est de ne pas chercher à empêcher une corruption du fichier de votes. L'idée est d'en détecter la corruption.

    Usages

    Associations

    Les votes associatifs sont parfois difficiles à mettre en place et à suivre. Dans les assemblées générales de copropriété, par exemple, les scrutateurs sont bénévoles et le gestionnaire est professionnel. Il va beaucoup trop vite pour les scrutateurs qui n'ont pas accès aux moyens logiciels dont il dispose.

    Certaines personnes handicapées peuvent leur être difficile de faire entendre leur voix.

    Expérimentations

    Res Publica se voulait au départ un terrain d'expérimentation démocratique. Ainsi, le vote actuellement disponible est un vote de Condorcet. Le vote uninominal à un tour est actuellement simulé par un vote de Condorcet, tout comme le référendum. J'aime l'idée "d'erreur d'appréciation" qu'on ne trouve pas dans les scrutins habituels, aussi les votes ne sont-ils pour l'instant jamais clos, et tout vote est modifiable.

    Poussons plus loin : les citoyens connaissent, finalement, peu de votes. On peut citer le scrutin uninominal à deux tours, le scrutin de liste à la proportionnelle avec prime au vainqueur et le référendum. Mais l'outil informatique peut pousser l'expérimentation plus loin. Res Publica est par exemple utilisée pour prioriser les étapes de son propre développement.

    État du développement

    À la recherche d'utilisateurs

    Maintenant, Res Publica a besoin d'utilisateurs pour diriger ses développements.

    Publication du code

    Ce projet est également à la recherche de partenaires pour réussir son entrée dans le monde du logiciel libre. En effet, il n'est pas envisageable de proposer de restaurer la confiance sans une transparence complète du code comme du format de fichier.

    Multi-plateforme

    Res Publica est aujourd'hui développé sous Debian avec des outils normalement multi-plateformes.Le portage sous Windows nécessite néanmoins un changement de méthode de signature.

Dernière mise à jour : 14 mai 2017.