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Je veux la meilleure tomate. J'aime les tomates, j'en mange plein, j'en fait pousser dans mon jardin, et je ne sors jamais sans quelques tomates moisies à jeter sur une quelconque scène. Je veux donc avoir à ma disposition les meilleures tomates.
Oui d'accord, mais c'est quoi, la meilleure tomate ?
C'est là qu'intervient la recherche opérationnelle.
En gros, la recherche opérationnelle, c'est l'art et la manière de trouver le mieux qu'on puisse avoir.
Comment ça marche ?
Il faut, avant toute chose, définir le mieux : non, ce n'est pas nécessairement l'ennemi du bien. Pour reprendre l'exemple tomatophile, le mieux, ce serait la variété de tomate qui produit le plus gros poids par pied. Par exemple.
Ensuite, il faut un modèle. Ici, un modèle simple serait la productivité par variété : si c'est la variété "Sempiternelle rougeur des potagers", alors on a 3 kg de tomates par pied, si c'est la variété "Pullulante vermillonne", on monte à 250 kg par pied.
Le mieux pour nous est donc la "Pullulante vermillonne", c'est le résultat que doit obtenir la recherche opérationnelle.
Dans cet exemple, le modèle est très simple, la définition du meilleur encore plus facile, et la recherche de l'optimum est tout aussi aisée. Mais quand on se retrouve avec des critères de résistance aux maladies, de couleur, de saisonnalité et qu'on ne cherche plus parmi des variétés mais qu'on cherche à fabriquer cette variété, la recherche de l'optimum prend rapidement des airs de quête du Graal.