« Allez, Judith, on s’enfuira sur la route.
– Par pitié, Hyacinthe, je sais que ta migraine joue du tambour sur tes méninges, mais regarde : on est aux bons soins de ces trois malandrins, là. Tu vois le sol bouger quand tu marches, et moi j’ai des béquilles. Ça serait l’évasion la plus pitoyable depuis les îles Caïman.
– Gn’ai pas compris.
– C’est normal, c’est pas de notre niveau social. Néanmoins nous sommes dans une posture dont l’inconfort commence sérieusement à me gêner aux entournures. Il se pointe quand, le bellâtre ?
– De qui tu parles ?
– Du bellâtre.
– ?
– Du Kardashian.
– Cabistan. Il s’appelle Cabistan, corrigea Hyacinthe.
– Peu importe. Du benêt, quoi.
– Du Benoist, qué !, re corrigea re Hya… le même.
– Sérieux pas en public, ça pue !
– Hein ?
– Les contrepets, c’est comme les enfants : on ne supporte que les siens ! Bref, il nous reste ?
– Quatre gnours.
– Je n’aime pas. Personnellement, je me contretamponne de la politique générale. Ces histoires de famille et de qui gère les terres de qui me dépassent totalement. Mais. Par un coup du sort dont, personnellement, je me serai bien passée et dont je ne te tiens ABSOLUMENT pas pour responsable… Je te taquine, arrête de trembler comme ça, on dirait un mouton… Arrête de trembler comme ça, on dirait un mouton ? »
Judith semblait avoir mis le doigt sur quelque chose qui la tracassait. Sa cervelle avait buté sur quelque chose et en tirait les conséquences. Du coup, elle était là, bouche bée, le regard dans le vague mais les yeux toujours sur…
« Qu’est-ce que gn’ai fait, encore ? »
Et Judith partit le plus rapidement qu’elle put, cahin-caha sur ses béquilles. D’un peu plus loin, elle hurla : « T’aurais pas pu avoir la frousse plus tôt ? »
Et s’adressant aux malabars : « Allons chercher Magloire ! »
Surpris, les trouffions tirèrent leur arme, et la brandissant vers le ciel, reprirent le cri : « Allons chercher sa gloire ! »
Judith s’arrêta un instant : « Bon, ben ce qui est sûr, au moins, c’est qu’on ne pourra pas sauver tout le monde… »
On mit Judith l’estropiée dans une carriole de terrassier, qu’on attela à Pompon. Il fallu à l’alchi… la chim… la sorc… la seule femme de cette équipée, toute sa force, et de caractère et physique, pour rester dedans. Le moindre cahot la faisait valdinguer de gauche à devant et de haut à droite. Néanmoins Judith et Hyacinthe voulaient voyager dans une ambiance joyeuse et cherchaient à détendre, à défaut des muscles, l’atmosphère. Judith, par exemple, lança : « Pourquoi la potasse n’est-elle pas si dangereuse ?
– …
– Parce que c’est un truc assez basique ! Ha, ha, ha, elle est excellente ! Elle me bidonne à chaque fois. »
Hyacinthe sourit. La soldatesque ne sourit pas.
« À moi, à moi !, sautillait Hyacinthe. Pourquoi les couturiers font-ils d’excellents enquêteurs ?
– Ah, je ne savais pas, dit Judith.
– Parce qu’ils sont habitués à suivre des fils jusqu’au bout. »
Judith rit. La soldatesque ne rit pas.
« Et celle-là, celle-là : quelle est la différence entre un apothicaire et un alchimiste ?
– Ah ben tiens, c’est vrai, ça, je ne me suis jamais posé la question.
– L’apothicaire tue les gens un par un !
– Rôôôôh, Judith, t’es bête… »
Hyacinthe éclata de rire. La soldatesque éclata de gêne. Néanmoins ils tirent un rapide conciliabule. Quelques instants plus tard, un émissaire vint à leur rencontre :
« On n’a pas vraiment l’habitude avec la patronne, mais on aimerait bien essayer aussi. On aimerait vous proposer celle-là : qu’est-ce qui est vert et qui a une cape ? »
Hyacinthe et Judith échangèrent des regards interrogatifs.
« Robin des bois ? » La réponse n’était pas attendue. Il y eut un rapide conciliabule : « On pense que cette réponse n’est pas acceptable. La réponse est : »
L’émissaire s’éclaircit la gorge :
« Super poireau. »
« Allez, Judith, on s’enfuira sur la route.
– Par pitié, Hyacinthe, je sais que ta migraine joue du tambour sur tes méninges, mais regarde : on est aux bons soins de ces trois malandrins, là. Tu vois le sol bouger quand tu marches, et moi j’ai des béquilles. Ça serait l’évasion la plus pitoyable depuis les îles Caïman.
– Gn’ai pas compris.
– C’est normal, c’est pas de notre niveau social. Néanmoins nous sommes dans une posture dont l’inconfort commence sérieusement à me gêner aux entournures. Il se pointe quand, le bellâtre ?
– De qui tu parles ?
– Du bellâtre.
– ?
– Du Kardashian.
– Cabistan. Il s’appelle Cabistan, corrigea Hyacinthe.
– Peu importe. Du benêt, quoi.
– Du Benoist, qué !, re corrigea re Hya… le même.
– Sérieux pas en public, ça pue !
– Hein ?
– Les contrepets, c’est comme les enfants : on ne supporte que les siens ! Bref, il nous reste ?
– Quatre gnours.
– Je n’aime pas. Personnellement, je me contretamponne de la politique générale. Ces histoires de famille et de qui gère les terres de qui me dépassent totalement. Mais. Par un coup du sort dont, personnellement, je me serai bien passée et dont je ne te tiens ABSOLUMENT pas pour responsable… Je te taquine, arrête de trembler comme ça, on dirait un mouton… Arrête de trembler comme ça, on dirait un mouton ? »
Judith semblait avoir mis le doigt sur quelque chose qui la tracassait. Sa cervelle avait buté sur quelque chose et en tirait les conséquences. Du coup, elle était là, bouche bée, le regard dans le vague mais les yeux toujours sur…
« Qu’est-ce que gn’ai fait, encore ? »
Et Judith partit le plus rapidement qu’elle put, cahin-caha sur ses béquilles. D’un peu plus loin, elle hurla : « T’aurais pas pu avoir la frousse plus tôt ? »
Et s’adressant aux malabars : « Allons chercher Magloire ! »
Surpris, les trouffions tirèrent leur arme, et la brandissant vers le ciel, reprirent le cri : « Allons chercher sa gloire ! »
Judith s’arrêta un instant : « Bon, ben ce qui est sûr, au moins, c’est qu’on ne pourra pas sauver tout le monde… »
On mit Judith l’estropiée dans une carriole de terrassier, qu’on attela à Pompon. Il fallu à l’alchi… la chim… la sorc… la seule femme de cette équipée, toute sa force, et de caractère et physique, pour rester dedans. Le moindre cahot la faisait valdinguer de gauche à devant et de haut à droite. Néanmoins Judith et Hyacinthe voulaient voyager dans une ambiance joyeuse et cherchaient à détendre, à défaut des muscles, l’atmosphère. Judith, par exemple, lança : « Pourquoi la potasse n’est-elle pas si dangereuse ?
– …
– Parce que c’est un truc assez basique ! Ha, ha, ha, elle est excellente ! Elle me bidonne à chaque fois. »
Hyacinthe sourit. La soldatesque ne sourit pas.
« À moi, à moi !, sautillait Hyacinthe. Pourquoi les couturiers font-ils d’excellents enquêteurs ?
– Ah, je ne savais pas, dit Judith.
– Parce qu’ils sont habitués à suivre des fils gnusqu’au bout. »
Judith rit. La soldatesque ne rit pas.
« Et celle-là, celle-là : quelle est la différence entre un apothicaire et un alchimiste ?
– Ah ben tiens, c’est vrai, ça, gne ne me suis jamais posé la question.
– L’apothicaire tue les gens un par un !
– Rôôôôh, Gnudith, t’es bête… »
Hyacinthe éclata de rire. La soldatesque éclata de gêne. Néanmoins ils tirent un rapide conciliabule. Quelques instants plus tard, un émissaire vint à leur rencontre :
« On n’a pas vraiment l’habitude avec la patronne, mais on aimerait bien essayer aussi. On aimerait vous proposer celle-là : qu’est-ce qui est vert et qui a une cape ? »
Hyacinthe et Judith échangèrent des regards interrogatifs.
« Robin des bois ? » Cette réponse n’était pas attendue. Il y eut un rapide conciliabule : « On pense que cette réponse n’est pas acceptable. La réponse est : »
L’émissaire s’éclaircit la gorge :
« Super poireau. »
Blanc.
« J’ai pas compris, dit Judith.
– Moi non plus, dit Hyacinthe. »
Blanc.
« De toute façon, à chaque fois qu’on évoque les poireaux, il y a du blanc.
– En même temps c’est logique. »
Voilà. Douze tirades pour amener cette vanne. Qui fait chou blanc. Comme le poireau. Un soldat se mit à mimer le légume, poing en avant. « Supeeer poireau !…. non ? »
À cette époque en effet, le nouveau continent n’était pas encore découvert. La cape était donc encore un lourd manteau d’hiver, et les collants toujours un sous-vêtement. Heureusement quelqu’un proposa :
« À moi, à moi! Le comte demande à son espion : pouvez-vous garder un secret jusqu’à la mort ? Le type répond : Bien sûr, sire, et même après.
– Elle n’est pas mal.
– N’est-ce pas ? J’ai celle-ci, aussi. »
Et tout en racontant son histoire impliquant un habitant du comté voisin, deux prêtres et un tisonnier, le type grimpa dans la carriole. On riait, on riait.
Bon. Dans l’ambiance et au détour de la route, Pompon partir au trot. Oui, un ajustement de position malheureux des passagers avait fait claquer les rênes, semblait-il. Ça arrive. Il ne faut pas voir le mal partout.
Hyacinthe, derrière, se bidonnait avec les bidasses. Il était en train de leur faire une interprétation assez ridicule de « Le grand Quinquin » avec force déhanchés, quand il eut un déclic. La carriole avait disparu derrière le tournant. Il compta : « Une, deux, trois bidasses, moi ça fait quatre, Judith ça fait cinq… On est au complet. Alors qui est le type avec elle dans la carriole ? Houoh pétard ! » Il partit comme un dératé vers la carriole en sifflant.
Entendant le sifflet, Pompon tourna les oreilles de façon charmante et comique, mais malheureusement aucun spectateur n’était en mesure de profiter de l’instant. Malgré la vitesse qu’on lui avait fait prendre, il s’arrêta net dans un crissement de sabots et une gerbe de graviers dignes des meilleurs drifts. Les voyageurs perdirent l’équilibre et ce furent eux qui se retrouvèrent les quatre fers en l’air. On entendit le cri de Hyacinthe : « Judith, le type, là, il n’est pas de chez nous ! », ce qui est un peu raciste, mais personne ne releva.
De l’autre côté de la route et un peu plu loin, une voiture, rapide et légère, était sur le bas-côté, attelée à un cheval fougueux.
« On enlève Judith ! », hurla le couturier à l’intention des bidasses, qui lui emboîtèrent le pas. Enfin, deux seulement. Le troisième s’équipa d’un arc, du type à envoyer des bouts de bois pointus assez loin, et visa.
Et dans la carriole, on vit Judith se lever dans un juron : « Enfoiré d’espion à la cyanoacrylate ! Prends ça, c’est du dissolvant, pot de colle ! ». Bruit de choses qui se brisent. Puis une voix : « Mais ça pique ! »
Puis, juste après : « Mais ça pue ! »
Puis plus rien. Quand la folle équipée arriva à la hauteur de la carriole, une main se tendit et dit : « Corde.
– Oh. Celle-là je la connais : quand un cordier veut sa corde accorder, pour sa corde accorder trois cordons il…
– La ferme. Corde.
– On…on n’a pas de corde.
– Et ton pote, il utilise quoi, sur son arc ?
– Ah oui. Mais c’est quoi, cette odeur ?
– De la trièth’. J’ai pris un flacon au hasard, je lui ai cassé sur la tête, c’est tombé sur la triéthylamine. Ça pue, hein ? On risque de le sentir arriver pendant quelques jours. Ce monsieur voulait être discret et me soustraire. J’étais un peu contre sa volonté. Du coup je suis là et il n’est plus discret. »
Le cheval fougueux fut promptement fouetté et disparut avec son attelage. À six, avec Pompon, il était illusoire de le poursuivre.
Ils arrivèrent chez Anselme Magloire vers le début de l’après-midi. Le soleil était radieux, le vent doux : parfait pour empester. Il toquèrent à sa porte.
Ils attendirent.
Ce fut Laurent qui ouvrit. Ou Colas. Va savoir, toi. Colas a un grain de beauté sur la fesse droite que n’a pas Laurent, mais c’est pas facile à voir quand ils sont en tenue de travail. « Il faudrait leur faire des pantalons spéciaux », pensa Hyacinthe, tandis qu’un léger voile rouge passait rapidement sur son front. Mais bref. Le fils Magloire reconnut la visiteuse, puis se pinça le nez dans une grimace. Hyacinthe pensa, découragé : « Ah oui, on pue… ». Laurent Colas renifla Judith. Elle lança : « Laurent ?
– Groumpf.
– Ah. Colas, peut-être ?
– Groumpf.
– Oui, bon. Dis voir, j’ai deux mots à toucher à ton père… Et vous n’auriez pas un autre mouton ? »
Groumpf l’invita à entrer, ce qu’elle fit. Hyacinthe s’engouffra à sa suite, mais.
Boum.
Le jumeau, rapide comme le bourreau, lui avait prestement refermé l’huis au nez.
La troupe attendit.
Et quelques temps plus tard, Judith ressortit avec un autre paquet sanguinolent, en disant : « Bon, ben ses bestiaux ont effectivement la tremblante. J’espère pour notre marquis que ce n’est pas contagieux. »
Blanc.
« J’ai pas compris, dit Judith.
– Moi non plus, dit Hyacinthe. »
Blanc.
« De toute façon, à chaque fois qu’on évoque les poireaux, il y a du blanc.
– En même temps c’est logique. »
Voilà. Douze tirades pour amener cette vanne. Qui fait chou blanc. Comme le poireau. Un soldat se mit à mimer le poireau, poing en avant. « Supeeer poireau !…. non ? »
À cette époque en effet, le nouveau continent n’était pas encore découvert. La cape était donc encore un lourd manteau d’hiver, et les collants toujours un sous-vêtement. Heureusement quelqu’un proposa :
« À moi, à moi! Le comte demande à son espion : Pouvez-vous garder un secret jusqu’à la mort ? Le type répond : Bien sûr, sire, et même après.
– Elle n’est pas mal.
– N’est-ce pas ? J’ai celle-ci, aussi. »
Et tout en racontant son histoire impliquant un habitant du comté voisin, deux prêtres et un tisonnier, le type grimpa dans la carriole. On riait, on riait.
Bon. Dans l’ambiance et au détour de la route, Pompon partir au trot. Oui, un ajustement de position malheureux des passagers avait fait claquer les rênes, semblait-il. Ça arrive. Il ne faut pas voir le mal partout.
Hyacinthe, derrière, se bidonnait avec les bidasses. Il était en train de leur faire une interprétation assez ridicule de « Le grand Quinquin » avec force déhanchés, quand il eut un déclic. La carriole avait disparu derrière le tournant. Il compta : « Une, deux, trois bidasses, moi ça fait quatre, Judith ça fait cinq… On est au complet. Alors qui est le type avec elle dans la carriole ? Houoh pétard ! » Il partit comme un dératé vers la carriole en sifflant.
Entendant le sifflet, Pompon tourna les oreilles de façon charmante et comique, mais malheureusement aucun spectateur n’était en mesure de profiter de l’instant. Malgré la vitesse qu’on lui avait fait prendre, il s’arrêta net dans un crissement de sabots et une gerbe de graviers dignes des meilleurs drifts. Les voyageurs perdirent l’équilibre et ce furent eux qui se retrouvèrent les quatre fers en l’air. On entendit le cri de Hyacinthe : « Judith, le type, là, il n’est pas de chez nous ! », ce qui est un peu raciste, mais personne ne releva.
De l’autre côté de la route et un peu plu loin, une voiture, rapide et légère, était sur le bas-côté, attelée à un cheval fougueux.
« On enlève Judith ! », hurla le couturier à l’intention des bidasses, qui lui emboîtèrent le pas. Enfin, deux seulement. Le troisième s’équipa d’un arc, du type à envoyer des bouts de bois pointus assez loin, et visa.
Et dans la carriole, on vit Judith se lever dans un juron : « Enfoiré d’espion à la cyanoacrylate ! Prends ça, c’est du dissolvant, pot de colle ! »
Bruit de choses qui se brisent. Puis une voix : « Mais ça pique ! »
Puis, juste après : « Mais ça pue ! »
Puis plus rien. Quand la folle équipée arriva à la hauteur de la carriole, une main se tendit et dit : « Corde.
– Oh. Celle-là je la connais : quand un cordier veut sa corde accorder, pour sa corde accorder trois cordons il…
– La ferme. Corde.
– On…on n’a pas de corde.
– Et ton pote, il utilise quoi, sur son arc ?
– Ah oui. Mais c’est quoi, cette odeur ?
– De la trièth’. J’ai pris un flacon au hasard, je lui ai cassé sur la tête, c’est tombé sur la triéthylamine. Ça pue, hein ? On risque de le sentir arriver pendant quelques jours. Ce monsieur voulait être discret et me soustraire. J’étais un peu contre sa volonté. Du coup je suis là et il n’est plus discret. »
Le cheval fougueux fut promptement fouetté et disparut avec son attelage. À six, avec Pompon, il était illusoire de le poursuivre.
Ils arrivèrent chez Anselme Magloire vers le début de l’après-midi. Le soleil était radieux, le vent doux : parfait pour empester. Il toquèrent à sa porte.
Ils attendirent.
Ce fut Laurent qui ouvrit. Ou Colas. Va savoir, toi. Colas a un grain de beauté sur la fesse droite que n’a pas Laurent, mais c’est pas facile à voir quand ils sont en tenue de travail. « Il faudrait leur faire des pantalons spéciaux », pensa Hyacinthe, tandis qu’un léger voile rouge passait rapidement sur son front. Mais bref. Le fils Magloire reconnut la visiteuse, puis se pinça le nez dans une grimace. Hyacinthe pensa, découragé : « Ah oui, on pue… ». Laurent Colas renifla Judith. Elle lança : « Laurent ?
– Groumpf.
– Ah. Colas, peut-être ?
– Groumpf.
– Oui, bon. Dis voir, j’ai deux mots à toucher à ton père… Et vous n’auriez pas un autre mouton ? »
Groumpf l’invita à entrer, ce qu’elle fit. Hyacinthe s’engouffra à sa suite, mais.
Boum.
Le jumeau, rapide comme le bourreau, lui avait prestement refermé l’huis au nez.
La troupe attendit.
Et quelques temps plus tard, Judith ressortit avec un autre paquet sanguinolent, en disant : « Bon, ben ses bestiaux ont effectivement la tremblante. J’espère pour notre marquis que ce n’est pas contagieux. »